Une question qui vous importe est celle concernant le « risque opératoire ». Bien que ce sujet soit difficile à aborder, il ne faut pas hésiter à le faire, car une fois que vous aurez posé votre question, vous serez rassuré.
Tout d’abord, vous n’êtes pas un cas unique. Sachez que les cardiologues et les chirurgiens ne vous proposent une intervention que lorsqu’ils estiment que le risque chirurgical est plus faible que celui de vous laisser évoluer avec vos médicaments. Même si le risque est bien sûr moindre lorsque l’on est jeune, ce n’est pas la date de naissance qui compte mais l’état physiologique dans lequel on est ! On n’est pas «vieux» dans notre société pour peu que l’on soit actif, que l’on continue à avoir des projets. Il faut savoir que les progrès de ces dix dernières années en chirurgie cardiaque font que les problèmes liés à l’âge, sont à l’heure actuelle, parfaitement maîtrisés. Si on vous l’a proposé, c’est qu’il est possible de le faire.
Le risque n’est pas le même pour tous. Il dépend en premier lieu de l’état de votre muscle cardiaque. C’est logique, le cœur est une pompe. Comme un moteur, s’il marche bien, il repartira bien. Si vous ne l’avez pas abîmé ou fort peu, car vous n’avez pas attendu et qu’il marche bien, ce qui est le cas dans la majorité des situations, le risque est faible. Ce risque sera évalué par le chirurgien en consultation.